gros sel ou glossaire

Bonjour à tous,

Comme vous le savez, "I'm a poor lonesome cowboy" entre haute Provence et Lubéron, qui n'a d'ailleurs pas encore délaissé le mégot pour un brin de paille... Allez, tiens, j'men roule une !

J'en arrive petitement au chapitre 1.8 du manuel de notation (celui qui traite du texte), et j'y relis, en début de fichier ce commentaire :

@c I'm not fond of this "étiquette" wording of yours Jean-Charles;
@c j'utiliserais simplement l'expression "bloc \markup" afin
@c d'éviter toute confusion avec les \tags (qui méritent davantage
@c le titre d'étiquette, stricto sensu) -vv

Et de me dire, entre deux volutes et un brin de tabac collé entre les lèvres, que si un "tag" reste pour moi une balise (pour les teutons c'est un jour), ma conception de l'étiquette est peut être à revoir.

Voici comment je voyais la chose : une étiquette est un petit bout de papier que je colle quelque part sur la partition, en regard d'un endroit bien précis, pour y indiquer quelque chose de plus ou moins précis.

Autrement dit, je me prends pour un étudiant peu scrupuleux qui apporte des commentaires au marqueur indélébile à la page 367 de l'ouvrage emprunté à la bibliothèque municipale... SACRILÈGE ! s'écrieront les bonnes âmes à l'étiquette un peu (f)rigide...

Mais qu'est-ce donc de plus que l'annotation qu'un simple enseignant porterait en marge de ma copie de sept page (pas en philo s'il vous plaît). N'étant pas prof, il n'est pas dans mes habitudes d'annoter des copies...

Le problème, désormais, est que si j'obtiens votre préférence pour ce terme d'ANNOTATION en remplacement de l'ÉTIQUETTE, il va me falloir partir à la chasse dans toute la documentation, et que je n'ai pas de fusil... et suis seul pour organiser la battue (les sangliers, le voisin s'en occupe déjà).

Que pensez-vous de tout ceci ?

@+
Jean-Charles

Le problème, désormais, est que si j'obtiens votre préférence pour ce terme
d'ANNOTATION en remplacement de l'ÉTIQUETTE,

Je n'aime pas trop annotation pour tag, ni étiquette. Les mots
suivants me parlent plus :
label, libellé, marque, appellation, désignation, qualification...

il va me falloir partir à la
chasse dans toute la documentation, et que je n'ai pas de fusil... et suis
seul pour organiser la battue (les sangliers, le voisin s'en occupe déjà).

Pour ça, connais tu grep ? ou git grep ? sinon, je peux te donner un
coup de main, c'est assez simple de récupérer tous les endroits où se
trouve étiquette.
grep -r -n -i tiquette *

Frédéric

J'en arrive petitement au chapitre 1.8 du manuel de notation (celui qui
traite du texte), et j'y relis, en début de fichier ce commentaire :

@c I'm not fond of this "étiquette" wording of yours Jean-Charles;
@c j'utiliserais simplement l'expression "bloc \markup" afin
@c d'éviter toute confusion avec les \tags (qui méritent davantage
@c le titre d'étiquette, stricto sensu) -vv

Et de me dire, entre deux volutes et un brin de tabac collé entre les
lèvres, que si un "tag" reste pour moi une balise (pour les teutons c'est un
jour), ma conception de l'étiquette est peut être à revoir.

Bien vu pour la balise. Mais je suis d'accord (avec moi-même :wink: pour
dire qu'étiquette ne fonctionne pas vraiment.

Voici comment je voyais la chose : une étiquette est un petit bout de papier
que je colle quelque part sur la partition, en regard d'un endroit bien
précis, pour y indiquer quelque chose de plus ou moins précis.

Autrement dit, je me prends pour un étudiant peu scrupuleux qui apporte des
commentaires au marqueur indélébile à la page 367 de l'ouvrage emprunté à la
bibliothèque municipale... SACRILÈGE ! s'écrieront les bonnes âmes à
l'étiquette un peu (f)rigide...

Mais qu'est-ce donc de plus que l'annotation qu'un simple enseignant
porterait en marge de ma copie de sept page (pas en philo s'il vous plaît).
N'étant pas prof, il n'est pas dans mes habitudes d'annoter des copies...

Je constate que nous avons tous les deux une définition très
différente du markup. Il faut que tu comprennes que pour moi, le mode
markup est TOUT.
Il y a quasiment plus de markups que de notes dans mes partitions,
entre les indications en tous genres, les didascalies, les petit
"ten." qui invitent les chanteurs à faire des rondes de quatre temps
(drôle d'idée je sais), etc.
(Sans parler de tous les symboles qui utilisent du markup \musicglyph,
du fermataMarkup etc.)

En d'autres termes, les markups font partie intégrante de la
partition. Ce sont des objets musicaux au même titre que les notes,
pas des "étiquettes" ajoutées par-dessus la partition, pas des
"annotations" griffonnées après coup (voir ci-dessous).

Le problème, désormais, est que si j'obtiens votre préférence pour ce terme
d'ANNOTATION en remplacement de l'ÉTIQUETTE, il va me falloir partir à la
chasse dans toute la documentation, et que je n'ai pas de fusil... et suis
seul pour organiser la battue (les sangliers, le voisin s'en occupe déjà).

Que pensez-vous de tout ceci ?

Dans l'absolu, annotation me semble mieux qu'étiquette. Mais encore
une fois, on tombe dans cette idée que les markups ne sont pas
intégrés à la musique, ce qui froisse l'idée que je me fais de ce
qu'est une partition. (Mais c'est purement idéologique, je suis le
premier à le reconnaître :wink:

Comme je l'ai indiqué l'année dernière, je serais plutôt favorable à
employer le mot \markup directement (qui n'est même pas un vrai mot
anglais d'ailleurs, c'est juste de la langue de geek). Pour la bonne
raison qu'il introduit une syntaxe et un fonctionnement très
particuliers. De même que nous disons "ajoutez un bloc \score" et non
"ajoutez un bloc de partition".

Cordialement,
Valentin

···

2009/10/3 Jean-Charles Malahieude <****@****>:

markup est TOUT.
ANNOTATION en remplacement de l'ÉTIQUETTE

On peut peut-être s'aider d'un dictionnaire de synonymes.
En cliquant successivement sur les mots poroposées en entrant "étiquette" ici :
http://www.synonymes.com/synonyme.php?mot=�tiquette&x=41&y=49
j'ai relevé quelques mots qui pourrait éventuellement convenir :
panonceau
vignette
estampille
marque
poiçon
libellé
inscription

J'aime assez libellé. (On pourrait dire : attacher un libellé à une note)

Gilles

+1

D'autant plus que, quand on lit la doc, on alterne parfois entre pages
traduites et pages non traduites. Passer de "markup" à "étiquette" ou
quoique ce soit ne facilite pas vraiment la lecture.

···

Le 3 oct. 09 à 23:33, Valentin Villenave a écrit :

Comme je l'ai indiqué l'année dernière, je serais plutôt favorable à
employer le mot \markup directement (qui n'est même pas un vrai mot
anglais d'ailleurs, c'est juste de la langue de geek). Pour la bonne
raison qu'il introduit une syntaxe et un fonctionnement très
particuliers. De même que nous disons "ajoutez un bloc \score" et non
"ajoutez un bloc de partition".

Le 04/10/2009 11:49, Nicolas Sceaux disait :

Comme je l'ai indiqué l'année dernière, je serais plutôt favorable à
employer le mot \markup directement (qui n'est même pas un vrai mot
anglais d'ailleurs, c'est juste de la langue de geek). Pour la bonne
raison qu'il introduit une syntaxe et un fonctionnement très
particuliers. De même que nous disons "ajoutez un bloc \score" et non
"ajoutez un bloc de partition".

+1

D'autant plus que, quand on lit la doc, on alterne parfois entre pages
traduites et pages non traduites. Passer de "markup" à "étiquette" ou
quoique ce soit ne facilite pas vraiment la lecture.

D'où mon dilemme...
Essayant d'avancer dans la traduction de toute la documentation -- jusqu'à en arriver au bout, un jour ou l'autre -- mon intention était de finalement remplacer les occurrences de "@code{\markup}" ou "@code{markup}" ou "@emph{markup}" par une terminologie plus proche de Molière que de Shakespeare.

D'autre part, il me semblait qu'un mot préfixé par une oblique inverse représentait une "commande"... sans parler de "\mark{\markup{...}}"...

Enfin, je me suis appuyé sur ANNOTATION : Définition de ANNOTATION et /ma source/ http://www.granddictionnaire.com/

Quant à la plupart des publications de "geeks", elles me donnent bien souvent envie de m'exiler encore plus loin que Tombouctou...

@+
Jean-Charles

···

Le 3 oct. 09 à 23:33, Valentin Villenave a écrit :

Il paraît que Zanzibar c'est pas mal.

···

Le dimanche 4 octobre 2009, Jean-Charles Malahieude a écrit :

Quant à la plupart des publications de "geeks", elles me donnent bien
souvent envie de m'exiler encore plus loin que Tombouctou...

--
Cordialement, Daniel Cartron
« Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût c'est le plaisir
aristocratique de déplaire. »
Charles Baudelaire

Le 04/10/2009 14:55, Daniel Cartron disait :

···

Le dimanche 4 octobre 2009, Jean-Charles Malahieude a écrit :

Quant à la plupart des publications de "geeks", elles me donnent bien
souvent envie de m'exiler encore plus loin que Tombouctou...

Il paraît que Zanzibar c'est pas mal.

Je n'y avais pas pensé. Il est vrai que ma belle sœur nous en a ramené des arachides fraiches (à manger comme là-bas) et des fruits séchés de baobab (un régal).

Essayant d'avancer dans la traduction de toute la documentation -- jusqu'à
en arriver au bout, un jour ou l'autre -- mon intention était de finalement
remplacer les occurrences de "@code{\markup}" ou "@code{markup}" ou
"@emph{markup}" par une terminologie plus proche de Molière que de
Shakespeare.

Je comprends bien, et il est certain que ça dépend de la phrase, même
si j'ai bien du mal à définir de façon claire et cohérente les cas où
il me paraît nécessaire de traduire.

Exemple de phrase qu'il me paraît opportun de traduire entièrement :

"Il est possible d'ajouter des indications textuelles"

plutôt que :

"Il est possible d'ajouter des markups"

Exemple de phrase qu'il ne me paraît pas opportun de traduire :

"Un markup peut contenir des symboles musicaux ou des graphismes"

plutôt que :

"Une étiquette peut contenir des symboles musicaux ou des graphismes"

D'autre part, il me semblait qu'un mot préfixé par une oblique inverse
représentait une "commande"... sans parler de "\mark{\markup{...}}"...

Nous sommes d'accord. Mais le problème apparaît, par exemple, quand je
parle dans NR1.8.2 du "mode markup". Est-ce un style de syntaxe ?
Est-ce une commande ? Est-ce un bloc ? Faut-il traduire ?

Valentin

···

2009/10/4 Jean-Charles Malahieude <****@****>:

Essayant d'avancer dans la traduction de toute la documentation -- jusqu'à en arriver au bout, un jour ou l'autre

On arrive pas au bout de la documentation :o) à part si un jour LilyPond est
mort auquel cas la doc n'évoluera plus.

-- mon intention était de finalement remplacer les occurrences de "@code{\markup}" ou "@code{markup}" ou "@emph{markup}" par une terminologie plus proche de Molière que de Shakespeare.

Ok mais à la fin, ce que l'utilisateur écrit c'est "markup" !
Alors autant utiliser ce mot.
Et quand une phrase plus litéraire est requise, le mot "texte" fait souvent
l'affaire dans le cas des markups. Avec étiquette, balise, ou autres, il faut
réfléchir un moment avant de comprendre qu'on parle de texte.
Annotation est restrictif. \markup sert à saisir du texte, que ce soit une
annotation dans un coin de la partition, une page de titre, une table des
matières ou une grosse paquasse de 15 pages, qu'on peut difficilement appeler
annotation.

···

Le 4 oct. 09 à 14:41, Jean-Charles Malahieude a écrit :

Pour ajouter mon grain de sel, je suis d'accord avec ça, et ne
suffirait-il pas de mettre "markup" entre guillemets dans la deuxième
expression ?

Fred

···

Le dimanche 4 octobre 2009 16:27:58 Valentin Villenave a écrit :

Exemple de phrase qu'il me paraît opportun de traduire entièrement :

"Il est possible d'ajouter des indications textuelles"

plutôt que :

"Il est possible d'ajouter des markups"

Exemple de phrase qu'il ne me paraît pas opportun de traduire :

"Un markup peut contenir des symboles musicaux ou des graphismes"

plutôt que :

"Une Etiquette peut contenir des symboles musicaux ou des graphismes"

Bon, j'arrive après la bataille mais je viens quand même mettre mon
grain de sel.

Valentin Villenave a écrit :

Je constate que nous avons tous les deux une définition très
différente du markup. Il faut que tu comprennes que pour moi, le mode
markup est TOUT.
Il y a quasiment plus de markups que de notes dans mes partitions,

Ce n'est pas le cas des partitions que je lis, heureusement.
Trop de markups tue le markup...

En d'autres termes, les markups font partie intégrante de la
partition. Ce sont des objets musicaux au même titre que les notes,
pas des "étiquettes" ajoutées par-dessus la partition, pas des
"annotations" griffonnées après coup (voir ci-dessous).

"indications" ça ne convenait pas ?
Oui, je sais, il y a le soucis que "indications textuelles" est déjà
utilisé pour les \mark \markup.

Je me souviens avoir eu du mal au début à comprendre la différence entre
les "commentaires textuels" (\markup) et les "indications textuelles"
(\mark \markup) dans la documentation.
Peut-être creuser de ce côté-là...

Comme je l'ai indiqué l'année dernière, je serais plutôt favorable à
employer le mot \markup directement (qui n'est même pas un vrai mot
anglais d'ailleurs, c'est juste de la langue de geek). Pour la bonne
raison qu'il introduit une syntaxe et un fonctionnement très
particuliers. De même que nous disons "ajoutez un bloc \score" et non
"ajoutez un bloc de partition".

Mais au-delà du problème purement "traductoire" (néologisme) je rejoins
Valentin (et al.) et plaide pour une utilisation du mot \markup directement.

Cordialement,

Xavier

Trop de markups tue le markup...

Oui si par markup tu entends "texte". Non si par markup tu entends
"tout ce qui permet d'imprimer quoi que ce soit" (par exemple passé un
temps j'utilisais une clé de sol "customizée", au moyen d'un markup
overridant le stencil).

"indications" ça ne convenait pas ?
Oui, je sais, il y a le soucis que "indications textuelles" est déjà
utilisé pour les \mark \markup.

Ce qui n'est d'ailleurs pas pertinent, puisque \mark \markup peut être
(et est couramment) utilisé pour des points d'orgue...

C'est bien le problème : à mon avis, il faut à tout prix éviter de
présenter le markup en utilisant le mot "texte". Quand je vois
"indication textuelle", je pense à

c^"Coucou"

pas à

c^\markup { \rounded-box \musicglyph #"blabla" }

ni à

c^\markup { \score { \patati } }

Le mot "étiquette" était d'ailleurs moins restrictif. Mais on passe à
côté de ce qu'est un markup : c'est avant tout un mode de syntaxe, au
moins aussi puissant et extensible que le notemode habituel de
LilyPond.

Je me souviens avoir eu du mal au début à comprendre la différence entre
les "commentaires textuels" (\markup) et les "indications textuelles"
(\mark \markup) dans la documentation.

Ce qui illustre mon propos : quelque traduction qu'on choisisse, cela
obscurcit le sens plus qu'autre chose.

Mais au-delà du problème purement "traductoire" (néologisme) je rejoins
Valentin (et al.) et plaide pour une utilisation du mot \markup directement.

Merci !

PS - à chaque fois que je vois le titre de cette discussion ça me fait
penser au livre de Leiris, "Glossaire j'y serre mes gloses" :slight_smile:

Valentin

···

2009/10/7 Xavier Scheuer <****@****>:

Le 07/10/2009 15:02, Valentin Villenave disait :

PS - à chaque fois que je vois le titre de cette discussion ça me fait
penser au livre de Leiris, "Glossaire j'y serre mes gloses" :slight_smile:

Valentin

Simple "compte répète rit"

@+
Jean-Charles