Question à nos LilyPondeurs religieux

Bonsoir tout le monde,

ne m'en veuillez pas de détourner la liste pour poser une question
bassement personnelle qui me taraude depuis quelques mois ; j'ai
souvent hésité à la poser, et elle vient de resurgir quand j'ai vu
passer le terme "bénédictins" dans l'adresse mail de notre plus récent
abonné à la liste :slight_smile:

(Attention, c'est un peu long.)

Alors, voilà : comme je l'ai indiqué en pointillés, depuis
l'achèvement de mon premier opéra (voilà bientôt deux ans de cela) je
consacre la quasi-totalité de mon temps à LilyPond, et notamment à
tenter de le faire un peu mieux connaître en France (et
accessoirement, de proposer des stages de formation dans l'espoir,
peut-être utopique ou immoral, mais assurément naïf, de gagner ma
croûte).

(Pour que ce soit bien clair : comme nous tous, je suis et demeure
avant tout un bénévole. *J'ai* effectivement de la "salade à vendre"
-- j'entends par là, des formations -- et je suis toujours heureux
lorsque je rencontre, au gré de mes pérégrinations, quelqu'un qui veut
bien me l'acheter ; cependant ce n'est pas mon but premier.)

J'ai remué ciel et terre, et dépensé une énergie considérable à
harceler consciencieusement tous les conservatoires, organismes de
formation, conseils généraux, régionaux, rectorats, j'en passe et des
meilleures... Le plus souvent pour me heurter à la force de la
routine, également appelée "ça fait quinze ans qu'on pirate Finale, on
va pas changer nos habitudes, surtout pour un machin qui est gratuit
donc _forcément_ moins bien".

(Lassitude...)

J'ai également été en contact (ce matin encore) avec des éditeurs de
musique, où je rencontre des réactions plus surprenantes (disons que
lorsque l'on considère que les partitions Finale constituent le zénith
de la qualité esthétique, les possibilités de débat sont, comment
dirais-je, limitées).

Bref. À part quelques vagues stages (enthousiasmants malgré des
conditions invariablement affligeantes), mon cheminement (sacerdotal,
pourrait-on dire) ne m'a mené nulle part.

Or il existe une piste que je n'ai jamais exploré : je n'ai pas été
sans remarquer, sur la liste de discussion internationale comme sur
notre liste francophone, que LilyPond était volontiers utilisé dans le
monde religieux (principalement protestant et catholique). Peut-être
est-il d'un optimisme (littéralement) béat d'imaginer pouvoir y
trouver plus de bienveillance à l'égard du logiciel Libre en général
et de LilyPond en particulier... mais il me semble que la question
mérite d'être sérieusement examinée.

Qu'en dites-vous ? Y a-t-il des cursus musicaux plus "spirituels" (ou
en tout cas, moins bornés) que les endroits auxquels j'ai pu
m'adresser ? Existe-t-il des institutions que je pourrais tenter de
contacter ? LilyPond a-t-il sa place, dans certaines formations de
prêtres, au séminaire, dans des congrégations, paroisses, communautés,
ministères, ou autres ? Ou plus exactement, à supposer que LilyPond
puisse effectivement y avoir une place, quel est le moyen le plus
adapté de l'y faire accéder ?

Je me tiens à votre écoute pour toutes suggestions, idées, remarques,
ou contacts présumés utiles. (Cette liste est archivée publiquement,
donc répondez-moi en privé dans ce dernier cas, mais autrement
j'espère que nous pouvons en discuter tous ensemble sur la liste !)

Cordialement,
Valentin.
http://valentin.villenave.net/lilypond

Alors je me lance sur la liste...

Ton cheminement ressemble fort à celui que je parcours invariablement à
chaque fois que je tente de suggérer une voie «alternative» aux mastodontes
style Finale ou Sibelius. Le pire est que bien souvent mes interlocuteurs
n'ont pas acquis ces deux 40 tonnes légalement mais les ont bien obtenu par
des voies, disons, détournées... Donc je me tape à chaque fois la tête
contre les murs en me disant, comme Brassens, que «le temps ne fait rien à
l'affaire...». Il suffit d'évoquer la manière d'entrer les notes, au
clavier, et les visages se décomposent: tu comprends, moi qui ne comprend
déjà rien à l'informatique... Mais ceux que j'ai pu convertir pour de bon à
Lily sont laudatifs, ne comprennent pas pourquoi ils n'ont pas plus tôt
suivi cette voie, etc.

Pour venir plus à propos de ton sujet, le chemin qui m'a mené à LilyPond a
été le suivant (je résume): je suis organiste; un projet assez débile de
nouveau psautier a vu le jour en France (désolé...) qui a pris des
ramifications en Suisse et en Belgique. La qualité de ce psautier est très
discutable, musicalement et typographiquement parlant (mon premier métier a
été typographe -au plomb!- et j'ai suivi un cursus complet de graveur de
musique). L'ancien psautier, pour plus de «sécurité» a été retiré de la
vente et tous les exemplaires restant en stock ont été passés au pilon, on
est jamais trop prudent, des fois que des organistes aient l'idée saugrenue
de se fournir en anciens exemplaires... Donc les paroisses n'ont plus le
choix: il faut acheter le nouvel arrivant (d'une qualité, je le répète, très
discutable, et je reste poli... il est de plus fait avec, devinez...
Finale:-(). J'ai alors eu une idée, en voilà une qu'elle est saugrenue, de
ressaisir tout l'ancien psautier (ça ne fait jamais que 400 et quelques
pièces, dont la presque intégralité du Psautier Genevois de Goudimel) en
faisant du coup mon apprentissage de LilyPond. Pas facile, ce Psautier
Genevois recelant quelques vacheries typographiques déroutantes pour le
débutant que j'étais... que je suis resté...).

Donc pour répondre cette fois directement à ta question: la communauté
protestante française est déjà pourvue d'un opuscule de plus de 600 (!)
chants, dont certains méritent à tous points de vue l'appellation de «muzak»
et n'est pas prête à recommencer une aventure de cette taille. La communauté
catholique, quand à elle, a eu nettement plus de flair en s'adressant à
Dominique Dumontel, le créateur du génial logiciel Berlioz. C'est un
véritable graveur de musique de métier, d'une compétence éprouvée, et d'un
goût de la typographie musicale très sûr. Il en est sorti un magnifique
recueil (À Choeur Joie) qui est ausi utilisé ici, dans les églises suisses
romandes catholiques. Les assemblées évangéliques françaises utilisent Arc
en Ciel, assez récent lui aussi.

Donc il me semble que les possibilités d'extentions de LilyPond du côté
liturgique sont un peu «bouchées» à l'heure qu'il est. D'autant plus que les
organistes qui publient régulièrement leurs petite production le font
presque tous avec Finale ou Sibelius.

Je ne sais pas si cette tartine fera avancer ton schmilblick...

Je profite juste en terminant de signaler que le logiciel Berlioz (Mac et
Windows, ne fonctionne hélas pas sous Linux, même avec Wine) cité plus haut
est téléchargeable gratuitement à l'adresse:
http://dominiquemontel.free.fr/berlioz.html (je n'ai aucune action dans
cette boîte...)

Bernard

···

--
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Mon prof de solfège qui est également organiste, m'a avoué un jour où nous
parlions logiciels de gravure, qu'il en est revenu à une écriture manuscrite,
aucun logiciel ne le convainquant. Comme il habite à environ 2 h de route de
chez moi, et qu'il enseigne dans plusieurs endroits, je ne sais si je pourrai
trouver un jour le temps de le convertir, mais voilà, c'était ma petite
contrib au débat.

···

Le vendredi 19 novembre 2010, bameylan a écrit :

D'autant plus que les
organistes qui publient régulièrement leurs petite production le font
presque tous avec Finale ou Sibelius.

--
Cordialement, Daniel Cartron
« Dans la vie, il ne faut compter que sur soi... et encore pas beaucoup! »
Tristan Bernard

Merci à tous pour vos contributions à cette discussion ; pas de
miracle donc (c'est le cas de le dire), il est à craindre que la
situation ne soit aussi bloquée dans ce domaine-là qu'ailleurs, comme
je le craignais.

Je vais donc continuer à passer mes coups de fil sans trop
d'illusions... mais je vous tiendrai au courant si des perspectives
inespérées se font jour !

Cordialement,
Valentin.

···

2010/11/19 bameylan <****@****>:

Donc il me semble que les possibilités d'extentions de LilyPond du côté
liturgique sont un peu «bouchées» à l'heure qu'il est. D'autant plus que les
organistes qui publient régulièrement leurs petite production le font
presque tous avec Finale ou Sibelius.

Je n'ai jamais rien écrit sur cette liste (peu de compétence, clarté des explications des intervenants, qualité du manuel à la base ...) ; mon intervention sera plus de l'ordre du témoignage :
sur le diocèse (catholique) de Marseille, nous avons entrepris de compiler quelques chants particulièrement adaptés à nos besoins (150 environ) ; quand les partitions originales étaient illisibles ou introuvables je les ai transcrites avec Lilypond.
Pour les besoins de la chorale dans laquelle je chante, il m'arrive assez fréquemment de taper quelques partitions manuscrites.
Tous s'accordent à reconnaître la qualité de la sortie et l'intérêt de la préécoute midi,

MAIS

quand je commence à parler, même vaguement, de lilypond, les yeux se lèvent, les bras tombent ... tout ça paraît insurmontable ! Le wysiwyg (même s'ils ne connaissent pas l'acronyme) leur paraît obligatoire. (on a le même ostracisme avec LaTeX)

Finalement, qui a besoin d'un tel logiciel ? Les "vrais" musiciens (organistes par exemple), les "vrais" compositeurs (ils ne sont pas des milliers) et les quelques amoureux des belles partitions. Les autres se contentent de photocopies (ou même de photocopies de photocopies de photocopies ...) plus ou moins lisibles.

Je crains fort que ta piste ne soit pas la meilleure (il existe néanmoins un site http://www.psallite.org/ qui a déjà totalement adopté lilypond mais de là à organiser des formations ...)

Ceci dit, pas de défaitisme, je continue à militer : en particulier j'ai déjà convaincu deux de mes fils pour leurs besoins musicaux (l'un donne des cours de guitare et écrit ses propres exercices et l'autre écrit des secondes voix à partir de chants qu'il a entendu ...)

Très cordialement

Bernard

À titre indicatif, et juste pour que tu te ne décourages pas totalement :
Je fais partie, à Nantes, d'un projet de recherche sur les parodies d'opéra
sous l'Ancien Régime, projet subventionné par la Région Pays-de-Loire et par
l'Agence Nationale de la Recherche. Au départ, c'est moi qui était chargé
principal de la musique. Au début du projet, nous avons eu l'occasion de
discuter avec un chercheur Suisse, Olivier Bettens (voyez son site
http://virga.org) qui nous a mis en garde contre Word d'une part, et pour la
musique contre Finale et Sibelius, que j'utilisais jusque-là. Il nous a
conseillé LilyPond. J'ai regardé, et je me suis laissé convaincre.
De là, deux chose :
1. Je suis devenu un fervent défenseur de LilyPond. Il m'est même arrivé
d'avoir un différend assez animé avec les chercheurs du Centre de Musique
Baroque de Versailles à ce sujet...
2. LilyPond est utilisé dans notre projet de recherche. C'est notre format
de saisie de la musique, au même titre que LaTeX est celui des textes.
Et à ce propos, je pense que LilyPond fera son chemin, comme LaTeX l'a fait.
Au début, (La)TeX intéressait seulement les matheux, et maintenant il y a
des littéraires qui s'y mettent. Certes, avec du mal, mais il y a pas mal de
médiévistes qui s'en servent, des colloques où c'est évoqué, il y a un cours
à l'école des Chartes qui parle de LaTeX... Et les éditeurs "littéraires"
commencent à accepter les fichiers préparés avec LaTeX (ils récupèrent
directement le PDF). Je pense donc que tout n'est pas perdu !
Actuellement, il y a dans mon centre d'études un projet de livre sur les
parodies d'Atys qui sera fait avec LaTeX et LilyPond. Par ailleurs, j'ai
utilisé LilyPond pour éditer le divertissement de La Surprise de Marivaux,
dans le livre Lectures de Marivaux de Françoise Rubellin paru il y a un an
aux Presses de Rennes, et je l'utiliserai également, si tout va bien, pour
l'édition du théâtre comique de Piron qui paraîtra dans quelques années aux
Classiques Garnier.
Enfin, parmi les gens à qui j'en ai parlé (peu nombreux, finalement), la
plupart se laissent convaincre de l'immense intérêt de LilyPond. Mais c'est
toujours au cas par cas. Les institutions devront s'y mettre, à mon avis,
quand il y aura un nombre élevé d'utilisateurs. Après tout dans ma fac, on
utilise autant OpenOffice que MS Word, par exemple.
Ah et un avis : je pense qu'un livre sur LilyPond, ça manque. Y'en a plein
sur LaTeX, et franchement c'est pratique d'avoir à la fois des choses en
ligne et des choses sur papier.

···

--
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Bonsoir,
Dans l'église catholique en France, le point d'entrée pour ta démarche est le SECLI (le syndicat des éditeurs) :
secli.cef.fr/
Pour les éditeurs, la stratégie est basée sur la quantité au détriment de la qualité. La base de donnée du SECLI contient plus de 19000 références (non, je n'ai pas mis de zéro en trop) dont la plupart n'ont aucun intérêt. Pratiquement toutes les paroisses payent une cotisation au SECLI pour avoir le droit de faire des photocopies et le SECLI se chargeant de répartir la manne aux divers éditeurs. Par ailleurs, les paroisses ne sont pas astreintes à payer des droits d'auteur pour une exécution liturgique d'une œuvre (sauf si c'est un enregistrement, mais la diffusion d'enregistrements est interdite par "L'Instruction sur la Musique Sacrée et la Sainte Liturgie" de septembre 1958, toujours en vigueur).

Il existe par ailleurs une multitude de compositeurs dont quelques-uns sont très bons mais qui n'ont pas la chance d'être édités par un des éditeurs du SECLI. Ils travaillent pour la seule gloire de Dieu, donc sans aucun revenus liés à la composition. Il n'y a pas de modèle économique à trouver de ce côté, même si quelques compositeurs utilisent Lilypond.
Cordialement,
Pascal

···

Le 18 nov. 2010 à 23:30, Valentin Villenave a écrit :

Bonsoir tout le monde,

ne m'en veuillez pas de détourner la liste pour poser une question
bassement personnelle qui me taraude depuis quelques mois ; j'ai
souvent hésité à la poser, et elle vient de resurgir quand j'ai vu
passer le terme "bénédictins" dans l'adresse mail de notre plus récent
abonné à la liste :slight_smile:

(Attention, c'est un peu long.)

Alors, voilà : comme je l'ai indiqué en pointillés, depuis
l'achèvement de mon premier opéra (voilà bientôt deux ans de cela) je
consacre la quasi-totalité de mon temps à LilyPond, et notamment à
tenter de le faire un peu mieux connaître en France (et
accessoirement, de proposer des stages de formation dans l'espoir,
peut-être utopique ou immoral, mais assurément naïf, de gagner ma
croûte).

(Pour que ce soit bien clair : comme nous tous, je suis et demeure
avant tout un bénévole. *J'ai* effectivement de la "salade à vendre"
-- j'entends par là, des formations -- et je suis toujours heureux
lorsque je rencontre, au gré de mes pérégrinations, quelqu'un qui veut
bien me l'acheter ; cependant ce n'est pas mon but premier.)

J'ai remué ciel et terre, et dépensé une énergie considérable à
harceler consciencieusement tous les conservatoires, organismes de
formation, conseils généraux, régionaux, rectorats, j'en passe et des
meilleures... Le plus souvent pour me heurter à la force de la
routine, également appelée "ça fait quinze ans qu'on pirate Finale, on
va pas changer nos habitudes, surtout pour un machin qui est gratuit
donc _forcément_ moins bien".

(Lassitude...)

J'ai également été en contact (ce matin encore) avec des éditeurs de
musique, où je rencontre des réactions plus surprenantes (disons que
lorsque l'on considère que les partitions Finale constituent le zénith
de la qualité esthétique, les possibilités de débat sont, comment
dirais-je, limitées).

Bref. À part quelques vagues stages (enthousiasmants malgré des
conditions invariablement affligeantes), mon cheminement (sacerdotal,
pourrait-on dire) ne m'a mené nulle part.

Or il existe une piste que je n'ai jamais exploré : je n'ai pas été
sans remarquer, sur la liste de discussion internationale comme sur
notre liste francophone, que LilyPond était volontiers utilisé dans le
monde religieux (principalement protestant et catholique). Peut-être
est-il d'un optimisme (littéralement) béat d'imaginer pouvoir y
trouver plus de bienveillance à l'égard du logiciel Libre en général
et de LilyPond en particulier... mais il me semble que la question
mérite d'être sérieusement examinée.

Qu'en dites-vous ? Y a-t-il des cursus musicaux plus "spirituels" (ou
en tout cas, moins bornés) que les endroits auxquels j'ai pu
m'adresser ? Existe-t-il des institutions que je pourrais tenter de
contacter ? LilyPond a-t-il sa place, dans certaines formations de
prêtres, au séminaire, dans des congrégations, paroisses, communautés,
ministères, ou autres ? Ou plus exactement, à supposer que LilyPond
puisse effectivement y avoir une place, quel est le moyen le plus
adapté de l'y faire accéder ?

Je me tiens à votre écoute pour toutes suggestions, idées, remarques,
ou contacts présumés utiles. (Cette liste est archivée publiquement,
donc répondez-moi en privé dans ce dernier cas, mais autrement
j'espère que nous pouvons en discuter tous ensemble sur la liste !)

Cordialement,
Valentin.
LilyPond - [Le Site]

_______________________________________________
liste de diffusion lilypond-user-fr
lilypond-user-fr@gnu.org
http://lists.gnu.org/mailman/listinfo/lilypond-user-fr

Malheureusement, je ne peux pas répondre directement à ta question parce que
j'ignore comment le monde dont tu parles marche. Je voulais juste rajouter
qu'un phénomène similaire se produit outre-Atlantique où j'enseigne à ce
moment. Notre version de Finale n'est pas piraté à l'University of Florida,
mais on continue à l'utiliser quand même parce que c'est le standard dans
l'industrie et on veut que nos élèves soient préparés. Toutefois, en tant
que prof, j'encourage mes élèves à utiliser Lilypond (dans certains cas
j'insiste là-dessus). Ci-dessous un mail (en anglais) que je leur ai
récemment envoyé:

···

***
Thank you so much!!!

On Fri Nov 19 14:30:22 EST 2010, Mike Solomon <****@****> wrote:

Hey Sohyun,
    Yup! There are several, ranked below in order of objective
worth to humanity:

1) Lilypond (free: www.lilypond.org) [text based]
2) Belle, Bonne, Sage (free:
http://bellebonnesage.sourceforge.net/) [C++ vector graphic library]
3) Sibelius ($$$: www.sibelius.com) [drag-n-drop]
4) Finale ($$$: www.finalemusic.com) [drag-n-drop]
5) MuseScore (free: www.musescore.org) [drag-n-drop]

    They will all work for the composition project.

Cheers,
MS

On 11/19/10 2:05 PM, "Lee,Sohyun" <****@****> wrote:

Hi, professor Solomon!
Is there any program that I can use to do the composition
project?

--
Lee,Sohyun

***

Il y a une bonne dizaine d'élèves maintenant qui ont Lily sur leur ordi et
qui ont commencé à l'utiliser. Comme dans tous les domaines, l'enseignement
est vraiment la seule façon de faire changer les mentalités des gens, et ce
n'est jamais quelque chose qui arrive grâce à une initiative centralisée -
ça doit commencer à partir des praticiens enthousiasmés. Pour revenir
finalement à la question que tu as posée, bien qu'il n'y ait pas
actuellement de place pour Lilypond dans certaines institutions
d'enseignement supérieur (conservatoires, séminaires, universités), il
pourrait y en avoir une dans un proche avenir si on partage le logiciel avec
les jeunes qui vont établir les standards musicaux de demain.

~Mike

On 11/20/10 11:21 AM, "Pascal Legris" <****@****> wrote:

Bonsoir,
Dans l'église catholique en France, le point d'entrée pour ta démarche est le
SECLI (le syndicat des éditeurs) :
secli.cef.fr/
Pour les éditeurs, la stratégie est basée sur la quantité au détriment de la
qualité. La base de donnée du SECLI contient plus de 19000 références (non, je
n'ai pas mis de zéro en trop) dont la plupart n'ont aucun intérêt.
Pratiquement toutes les paroisses payent une cotisation au SECLI pour avoir le
droit de faire des photocopies et le SECLI se chargeant de répartir la manne
aux divers éditeurs. Par ailleurs, les paroisses ne sont pas astreintes à
payer des droits d'auteur pour une exécution liturgique d'une ¦uvre (sauf si
c'est un enregistrement, mais la diffusion d'enregistrements est interdite par
"L'Instruction sur la Musique Sacrée et la Sainte Liturgie" de septembre 1958,
toujours en vigueur).

Il existe par ailleurs une multitude de compositeurs dont quelques-uns sont
très bons mais qui n'ont pas la chance d'être édités par un des éditeurs du
SECLI. Ils travaillent pour la seule gloire de Dieu, donc sans aucun revenus
liés à la composition. Il n'y a pas de modèle économique à trouver de ce côté,
même si quelques compositeurs utilisent Lilypond.
Cordialement,
Pascal

Le 18 nov. 2010 à 23:30, Valentin Villenave a écrit :

Bonsoir tout le monde,

ne m'en veuillez pas de détourner la liste pour poser une question
bassement personnelle qui me taraude depuis quelques mois ; j'ai
souvent hésité à la poser, et elle vient de resurgir quand j'ai vu
passer le terme "bénédictins" dans l'adresse mail de notre plus récent
abonné à la liste :slight_smile:

(Attention, c'est un peu long.)

Alors, voilà : comme je l'ai indiqué en pointillés, depuis
l'achèvement de mon premier opéra (voilà bientôt deux ans de cela) je
consacre la quasi-totalité de mon temps à LilyPond, et notamment à
tenter de le faire un peu mieux connaître en France (et
accessoirement, de proposer des stages de formation dans l'espoir,
peut-être utopique ou immoral, mais assurément naïf, de gagner ma
croûte).

(Pour que ce soit bien clair : comme nous tous, je suis et demeure
avant tout un bénévole. *J'ai* effectivement de la "salade à vendre"
-- j'entends par là, des formations -- et je suis toujours heureux
lorsque je rencontre, au gré de mes pérégrinations, quelqu'un qui veut
bien me l'acheter ; cependant ce n'est pas mon but premier.)

J'ai remué ciel et terre, et dépensé une énergie considérable à
harceler consciencieusement tous les conservatoires, organismes de
formation, conseils généraux, régionaux, rectorats, j'en passe et des
meilleures... Le plus souvent pour me heurter à la force de la
routine, également appelée "ça fait quinze ans qu'on pirate Finale, on
va pas changer nos habitudes, surtout pour un machin qui est gratuit
donc _forcément_ moins bien".

(Lassitude...)

J'ai également été en contact (ce matin encore) avec des éditeurs de
musique, où je rencontre des réactions plus surprenantes (disons que
lorsque l'on considère que les partitions Finale constituent le zénith
de la qualité esthétique, les possibilités de débat sont, comment
dirais-je, limitées).

Bref. À part quelques vagues stages (enthousiasmants malgré des
conditions invariablement affligeantes), mon cheminement (sacerdotal,
pourrait-on dire) ne m'a mené nulle part.

Or il existe une piste que je n'ai jamais exploré : je n'ai pas été
sans remarquer, sur la liste de discussion internationale comme sur
notre liste francophone, que LilyPond était volontiers utilisé dans le
monde religieux (principalement protestant et catholique). Peut-être
est-il d'un optimisme (littéralement) béat d'imaginer pouvoir y
trouver plus de bienveillance à l'égard du logiciel Libre en général
et de LilyPond en particulier... mais il me semble que la question
mérite d'être sérieusement examinée.

Qu'en dites-vous ? Y a-t-il des cursus musicaux plus "spirituels" (ou
en tout cas, moins bornés) que les endroits auxquels j'ai pu
m'adresser ? Existe-t-il des institutions que je pourrais tenter de
contacter ? LilyPond a-t-il sa place, dans certaines formations de
prêtres, au séminaire, dans des congrégations, paroisses, communautés,
ministères, ou autres ? Ou plus exactement, à supposer que LilyPond
puisse effectivement y avoir une place, quel est le moyen le plus
adapté de l'y faire accéder ?

Je me tiens à votre écoute pour toutes suggestions, idées, remarques,
ou contacts présumés utiles. (Cette liste est archivée publiquement,
donc répondez-moi en privé dans ce dernier cas, mais autrement
j'espère que nous pouvons en discuter tous ensemble sur la liste !)

Cordialement,
Valentin.
LilyPond - [Le Site]

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lilypond-user-fr@gnu.org
http://lists.gnu.org/mailman/listinfo/lilypond-user-fr

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lilypond-user-fr@gnu.org
http://lists.gnu.org/mailman/listinfo/lilypond-user-fr

Le plus souvent pour me heurter à la force de la
routine, également appelée "ça fait quinze ans qu'on pirate Finale, on
va pas changer nos habitudes, surtout pour un machin qui est gratuit
donc _forcément_ moins bien".

J'ai même vu pire : des personnes qui travaillent avec une version
piratée de "Encore" et qui ne veulent pas faire le moindre essai de
Lilypond alors que les sorties d'Encore, c'est vraiment de la merde !
Et quand j'envoie les gens vers la documentation extraordinaire de
Lilypond : "j'ai pas le temps de lire, il faut m'expliquer..." Ça fait
rager.
Personne ne veut prendre le temps d'apprendre pour ensuite être
efficace. C'est un peu comme utiliser l'éditeur vi ou emacs. C'est dur
à apprendre mais tellement plus efficace ensuite...
Concernant la diffusion de Lilypond, tu me donnes l'idée d'en parler à
mon école de musique, on ne sait jamais...
Frédéric

(voix chevrotante...)

C'est une des raisons de la distance entre LilyPond et le «grand public»: le
fait qu'il faille apprendre qqchose pour y arriver. Quand on a l'habitude:

- de télécharger docs/pdf/musique/(ajoutez qqchose...) à la minute;
- de penser que tout cela est gratos a priori;
- de s'imaginer qu'on peut pratiquer la musique sans avoir un minimum de
connaissance ('tention, j'ai dit: pratiquer, pas écouter)

...c'est pour cela que votre fille est muette...!

Bernard

(\voix chevrotante)

···

--
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<mode "anti-chevrottement" = ON>

Je ne suis pas emballé par l'argumentaire "chevrotant" qui consiste à
mettre dans un même sac la gratuité (qui serait, soi-disant, un fléau
des temps modernes et l'apanage des barbares du Net, ce repaire de
pédonazis-islamogauchistes) avec le fait de ne pas vouloir apprendre
ou se cultiver. Déprécier la gratuité, c'est aussi déprécier le
logiciel Libre, et, par extension, GNU LilyPond (comme je l'illustrais
avant-hier: "si c'est gratuit, c'est forcément moins bien").

De surcroît, ceux de mes élèves qui passent leur temps à télécharger
des chansons, des morceaux ou des partitions "gratos", sont également
ceux qui manifestent le plus d'envie d'apprendre, et qui bossent le
plus. La bouilimie de gratuité n'est pas une fainéantise : c'est au
contraire le signe d'un éveil intellectuel, d'une appétence culturelle
tout à fait prometteuse (et donc d'autant plus dangereuse pour le
système économique-culturel-politique traditionnel, vertical,
centralisé etc.: comme le dit très bien Richard Stallman, le Libre
n'est pas un outil informatique, c'est un mouvement social).

Par ailleurs, j'ai un aveu à faire : je n'ai jamais su me servir de
Finale. J'ai essayé à trois ou quatre reprises de comprendre comment
ça marchait, j'ai trouvé cela d'une complexité monstrueuse,
extrêmement peu intuitive et encore moins naturelle pour un musicien.
Quelques années plus tard, lorsque j'ai découvert LilyPond, il m'a
suffi (en gros) de trois semaines pour pouvoir écrire à peu près ce
que je voulais, même de façon très naïve (et encore, à cette époque il
n'y avait pas de tutoriels vidéo ! ;-).

Donc l'argument du "c'est plus difficile à apprendre", à mon sens, ne
tient pas. LilyPond n'est *ni* plus difficile à apprendre, ni moins
gratifiant.

Ce qui est vrai, en revanche, c'est qu'il manque à LilyPond un
installeur digne de ce nom, qui épargne aux utilisateurs
nouveaux-venus de se demander où ils débarquent, où est l'application,
comment installer un éditeur de texte genre jEdit ou Frescobaldi,
comment organiser leur travail etc. Plutôt qu'une difficulté technique
intrinsèque, je pense que ce qui est à améliorer est plutôt l'effet
"première impression" (voir
Google Code Archive - Long-term storage for Google Code Project Hosting.).

Les deux bonnes nouvelles, c'est que 1) apparemment il y a des
développeurs qui sont en train d'y travailler (voir l'interview de Jan
dans le dernier LilyReport), et 2) l'émergence (l'explosion,
devrais-je dire) des web-applications va *beaucoup* faciliter les
choses dans un avenir proche : on ne compte plus les sites web qui
aujourd'hui, donnent la possibilité de créer directement des
partitions LilyPond sans avoir à installer quoi que ce soit (ce qui
sera le sujet du *prochain* LilyReport, oui je fais ma pub :wink:

Valentin.

···

2010/11/21 bameylan <****@****>:

C'est une des raisons de la distance entre LilyPond et le «grand public»: le
fait qu'il faille apprendre qqchose pour y arriver. Quand on a l'habitude:

- de télécharger docs/pdf/musique/(ajoutez qqchose...) à la minute;
- de penser que tout cela est gratos a priori;
- de s'imaginer qu'on peut pratiquer la musique sans avoir un minimum de
connaissance ('tention, j'ai dit: pratiquer, pas écouter)

Valentin Villenave-2 wrote:

Je ne suis pas emballé par l'argumentaire "chevrotant" qui consiste à
mettre dans un même sac la gratuité (qui serait, soi-disant, un fléau
des temps modernes et l'apanage des barbares du Net, ce repaire de
pédonazis-islamogauchistes) avec le fait de ne pas vouloir apprendre
ou se cultiver. Déprécier la gratuité, c'est aussi déprécier le
logiciel Libre, et, par extension, GNU LilyPond (comme je l'illustrais
avant-hier: "si c'est gratuit, c'est forcément moins bien").

La gratuité a à mon sens un défaut majeur: celui de faire accroire qu'il
suffit de vouloir qqchose pour l'avoir sans rien en retour. Je vis cette
situation chaque fois qu'on me demande de jouer pour un mariage ou autre
cérémonie. Les gens n'ont aucune idée de ce que représente le temps passé à
maîtriser un instrument. Si je pouvais vivre avec rien, me servir de
nourriture dans les magasins sans bourse délier, je serais le premier à
jouer pour des clous, parce que je n'ai pas choisi cette «profession», c'est
bien elle qui m'a choisi... je joue depuis plus de trente ans avec la même
passion, mais c'est bête à dire: je dois bien vivre (tu as des élèves, tu ne
leur fait pas cadeau du temps passé avec eux, non?). Les compositeurs que
nous passons notre temps à mettre en LilyPond étaient aussi âpres au gain
qu'un type du style de Misteur Gates. Sans espèces sonnantes et
trébuchantes, bien des monuments de la musique seraient probablement (je dis
bien probablement) restés dans les limbes.
Je n'ai jamais pensé une seule seconde à un repaire de nazillonsislamoblabla
en parlant de la gratuité, ni même en parlant du Libre; d'ailleurs dans
l'esprit de ce dernier, on est libres -justement- de se faire payer ou non
les logiciels qu'on développe.

De surcroît, ceux de mes élèves qui passent leur temps à télécharger
des chansons, des morceaux ou des partitions "gratos", sont également
ceux qui manifestent le plus d'envie d'apprendre, et qui bossent le
plus. La bouilimie de gratuité n'est pas une fainéantise [...]

Pas d'accord avec toi: si boulimie il y a, si cela devient maladif, cela me
fait penser à Ansermet lorsqu'il parlait de Stravinsky et Picasso en tant
qu'hommes: «Ils ont pour leur art beaucoup d'appétit mais très peu d'amour!»
Comment peut-on télécharger l'intégralité de l'oeuvre de Bach (que ce soit
en partoches, libres d'accès dans la première intégrale Breitkopf, ou en CD,
là nettement moins libre...) et ne pas «vomir» devant cette masse à
digérer... Quand je pense que je suis organiste depuis plus de 20 ans et que
je n'en ai pas joué la moitié...
Mais je suis le premier à hurler contre les tarifs scandaleux pratiqués par
les éditeurs papier ou les majors des compagnies CD (ces messieurs sont bien
les premiers responsables de la crise qui les secoue depuis qqs années). Et
aussi le premier à faire télécharger une sonate de Mozart pour la faire
jouer à mes élèves. Mais je le répète: je ne vois pas en quoi il est
scandaleux de payer une partition si cela reste dans une limite qui est
juste (qui varie évidemment avec les intérêts qu'on y a...)

Par ailleurs, j'ai un aveu à faire : je n'ai jamais su me servir de
Finale. J'ai essayé à trois ou quatre reprises de comprendre comment
ça marchait, j'ai trouvé cela d'une complexité monstrueuse,
extrêmement peu intuitive et encore moins naturelle pour un musicien.

Alors je t'avoue que moi, j'ai commencé à faire de la mise en page musicale
avec Finale que j'ai trouvé pas plus difficile à appréhender que bien
d'autres concurrents; je te conseille d'aller jeter un oeil sur
HarmonyAssistant, tu verras (à mon sens) ce que non-intuitif veut dire... Et
encore désolé de te contredire, mais avoir une palette sur laquelle on
trouve une appogiature et la placer avec la souris, ou bien savoir d'emblée
qu'il faut taper \afterGrace a( g8), où se trouve l'intuitif? Mais
maintenant que je le sais, que je l'ai appris, je ne changerai pas pour tout
l'or du monde, LilyPond écrase le reste de la concurrence par la qualité de
sa typographie et il m'a fallu qqs mois pour aller presque aussi vite
qu'avec Finale. Mais j'ai dû passer par une phase d'apprentissage... cela,
ce n'était pas gratuit! :wink:

Donc l'argument du "c'est plus difficile à apprendre", à mon sens, ne
tient pas. LilyPond n'est *ni* plus difficile à apprendre, ni moins
gratifiant.

Tu me permettras de nuancer ton propos (toujours de mon point de vue): je
trouve LilyPond moins «immédiat» que Finale. Mais à l'arrivée, je pense que
les deux demandent autant de temps pour bien les maîtriser. Et cette
maîtrise, une fois acquise, est très gratifiante sur l'un comme sur l'autre.

Les deux bonnes nouvelles, c'est que 1) apparemment il y a des
développeurs qui sont en train d'y travailler (voir l'interview de Jan
dans le dernier LilyReport) [...]

J'applaudis des 2 claviers et de la pédale!

Bernard

···

--
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Bonjour,

Message du : 21/11/2010
Copie à : lilypond-user-fr@gnu.org
Sujet : Re: Question à nos LilyPondeurs religieux

2010/11/21 bameylan mercantile

···

De : "Valentin Villenave " <****@****>
A : "bameylan" <****@****>

Et je ne pense pas que les développeurs de lilypond (ou autres logiciels
libres) me contrediront.
Quelle est pour eux la gratification de travailler gratuitement à
l'élaboration d'un programme, à son amélioration ?

un partie de la réponse se trouve ici :
http://www.youtube.com/watch?v=u6XAPnuFjJc
en anglais .

Bonne video !

···

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Et je ne pense pas que les développeurs de lilypond (ou autres logiciels

libres) me contrediront.
Quelle est pour eux la gratification de travailler gratuitement à
l'élaboration d'un programme, à son amélioration ?

un partie de la réponse se trouve ici :

en anglais .

Bonne video !

Wow, c'est génial cette vidéo !
C'est beau à voir, ça aide vachement bien à comprendre le propos,
d'autant plus que l'orateur original parle très vite !

Superbe !

Christophe Pochon
http://www.christophe-pochon.com

···

Le 26 novembre 2010 10:10, BIGRE <****@****> a écrit :

Et je ne pense pas que les développeurs de lilypond (ou autres logiciels
libres) me contrediront.
Quelle est pour eux la gratification de travailler gratuitement à
l'élaboration d'un programme, à son amélioration ?

un partie de la réponse se trouve ici :
http://www.youtube.com/watch?v=u6XAPnuFjJc
en anglais .

Bonne video !

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