Un article sur LilyPond et les licences libres

Bonjour tout le monde,

Comme vous le savez, je ne dédaigne pas un peu d'auto-pub de temps en
temps ; voici un papier que j'ai rédigé pour le bulletin annuel de la
Fédération Nationale des Associations de Parents d'Élèves de
Conservatoires, qui parle des problèmes liés au droit d'auteur et à la
diffusion de la culture. Cette publication est très largement diffusée
dans les écoles de musique, donc c'est une bonne façon de toucher des
publics d'ordinaires étrangers au débat sur le droit d'auteur et le
logiciel Libre.

http://valentin.villenave.info/La-musique-Libre-c-est-maintenant

Cordialement,
Valentin

Génial. Merci pour ces infos.

Sinon :

A quand une U.V. de 3° cycle lilypond ?

Quel est le taux de pénétration réel de ce logiciel auprès des profs
(je veux dire quelle ventilation entre : "c'est quoi ça truc" et
"oui je m'en sers quotidiennement"?

Il y a-t-il de la résistance de la part d'enseignants en MAO ou
assimilés n'ayant connu que finale ou Sibélius ou autre solution
propriétaire ?

Quid des profs de musique au lycée (je me souviens de travaux en
terminale sous sibelius, qui donnaient des résultats catastrophiques
...) ?

De manière général le corps enseignant en conservatoire est-il
réceptif à la philosophie du LL et à Lilypond ? ou est-ce considéré
comme un truc de geek inaccessible ?

Je soupçonne une forte corrélation avec l'âge des enseignants mais je
peux me tromper lourdement, ce n'est qu'un sentiment de l'ordre du
préjugé.

···

Le 7 septembre 2009 15:15, Valentin Villenave<****@****> a écrit :

Bonjour tout le monde,

Comme vous le savez, je ne dédaigne pas un peu d'auto-pub de temps en
temps ; voici un papier que j'ai rédigé pour le bulletin annuel de la
Fédération Nationale des Associations de Parents d'Élèves de
Conservatoires, qui parle des problèmes liés au droit d'auteur et à la
diffusion de la culture. Cette publication est très largement diffusée
dans les écoles de musique, donc c'est une bonne façon de toucher des
publics d'ordinaires étrangers au débat sur le droit d'auteur et le
logiciel Libre.

La musique Libre, c’est maintenant ! - [Le Site]

Cordialement,
Valentin

--
Michel Villeneuve

A quand une U.V. de 3° cycle lilypond ?

... la réponse ne nous appartient pas ...

Quel est le taux de pénétration réel de ce logiciel auprès des profs
(je veux dire quelle ventilation entre : "c'est quoi ça truc" et
"oui je m'en sers quotidiennement"?

2% en ont entendu parler, je dirais, et 0,5% s'en sont déjà servi.

Il y a-t-il de la résistance de la part d'enseignants en MAO ou
assimilés n'ayant connu que finale ou Sibélius ou autre solution
propriétaire ?

Oui. Une résistance considérable.

Quid des profs de musique au lycée (je me souviens de travaux en
terminale sous sibelius, qui donnaient des résultats catastrophiques
...) ?

Idem, sinon pire.

De manière général le corps enseignant en conservatoire est-il
réceptif à la philosophie du LL et à Lilypond ? ou est-ce considéré
comme un truc de geek inaccessible ?

Non, très peu réceptif. C'est pourquoi je passe par la bande (parents
d'élèves etc.)

Je soupçonne une forte corrélation avec l'âge des enseignants mais je
peux me tromper lourdement, ce n'est qu'un sentiment de l'ordre du
préjugé.

Non, en fait c'est le contraire : les plus résistants sont la
génération 25-45 ans, qui ont l'habitude de se refiler des copies de
Finale, ont un acheté portable HP avec Vista préinstallé et sont
parfaitement imperméables à la notion de "choix" en informatique.

Ceci pour mon préjugé perso :slight_smile:

Cordialement,
Valentin

···

2009/9/7 Michel Villeneuve <****@****>:

Pour le coté libre du logiciel, 100% OK... Photocopillage et tout ...
Pareil...

Pour le taux de pénétration de Lilypond, j'ai bien peur que ce soit
anecdotique... Malheureusement...
Malgré tous les efforts de documentation, Lilypond reste un language de
description de page et je ne suis pas sûr qu'au point de vue pédagogique, il
soit très facile/salutaire d'apprendre à la fois la musique et un language.
C'est pourquoi si un prof par exemple de secondaire me demandait mon avis
pour un logicielpour créer des partitions pour ces élèves je l'orienterai
vers un logiciel libre mais d'abord sur un WYSIWYG comme MuseScore et
ensuite vers Lilypond.
La courbe d'apprentissage de MuseScore est plus courte et permet de se
familiariser et de mettre en pratique des notions musicales assez rapidement
avec un résultat imprimé valable même si parfois moins bon que Lilypond.

Lilypond reste un outil fantastique pour créer des partitions magnifiques.
La mise en page automatique est un vrai régal et il offre des possibilités
que n'offre aucun autre programme. Mais je pense que pour un débutant c'est
mieux de voir ce qu'on écrit ... Voire de l'entendre, ce que ne permet pas
le papier (au dernière nouvelle ;).
Je sais que certains utilisateurs de Lilypond, et parmi eux des compositeurs
préfèrent l'approche de Lilypond pour structurer leurs idées et je peux le
comprendre. Mais il s'agit de musiciens aguerris pas de jeunes gens en phase
d'apprentissage de la musique.
http://twitter.com/davidsonpaulo/statuses/3784355127 Certains utilisateurs
utilisent MuseScore en premier et Lilypond ensuite via l'export lilypond de
MuseScore ou via musicXML2Ly.

Lasconic

···

--
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Lilypond reste un outil fantastique pour créer des partitions magnifiques.
La mise en page automatique est un vrai régal et il offre des possibilités
que n'offre aucun autre programme. Mais je pense que pour un débutant c'est
mieux de voir ce qu'on écrit ... Voire de l'entendre, ce que ne permet pas
le papier (au dernière nouvelle ;).

C'est amusant, je pense *exactement* l'inverse.

Rédiger du code LilyPond entraîne une démarche de réflexion et de
description de la musique extrêmement intéressante auprès des
débutants (enfants comme adultes). C'est pour mes élèves (même jeunes,
surtout jeunes) un moyen de s'approprier le langage musical d'une
façon différente et très complémentaire de l'apprentissage de la
musique, solfège etc.

Je sais que certains utilisateurs de Lilypond, et parmi eux des compositeurs
préfèrent l'approche de Lilypond pour structurer leurs idées et je peux le
comprendre. Mais il s'agit de musiciens aguerris pas de jeunes gens en phase
d'apprentissage de la musique.
http://twitter.com/davidsonpaulo/statuses/3784355127 Certains utilisateurs
utilisent MuseScore en premier et Lilypond ensuite via l'export lilypond de
MuseScore ou via musicXML2Ly.

Votre opinion m'amène à penser que vous êtes (historiquement du moins)
un utilisateur de logiciel graphique *avant* d'être un utilisateur de
LilyPond.

J'exposais tout à l'heure qu'il y a énormément de résistances en
conservatoire, et c'est pour cette raison précise. Les gens qui sont
habitués à un logiciel graphique ont énormément de mal à se faire à
une interface textuelle, et quand bien même ils y arrivent c'est en
traduisant, dans leur tête, le code en éléments graphiques (ça a été
mon cas pendant longtemps).

La chose est très différente dans le cas de quelqu'un qui découvre
l'édition musicale par le biais du code. Pour ces personnes (quel que
soit leur âge), le processus est évident et naturel, et leur manière
d'appréhender l'objet musical est toute autre : il s'agit pour eux de
"concevoir" plutôt que de "voir".

Auprès de ce public-là, j'avoue n'avoir jamais rencontré de
résistance, mais une curiosité et un enthousiasme jamais démentis.

Cordialement,
Valentin.

···

2009/9/7 lasconic <****@****>:

Là je suis extrêmement intéressé, mon fiston (11 ans) aime bien s'amuser avec
linux, et ne serait probablement pas contre retranscrire ses partitions mais
je ne sais comment l'y amener... D'autant plus que cette année il change
d'instrument et passe à la batterie. Et ça je connais pas vraiment. Tant que
c'était cornemuse ou diato j'assurais mais il va falloir maintenant que je me
forme aux partitions pour percussions :slight_smile:

Donc toute piste est la bienvenue pour en faire un lilypondeur convaincu. Et
qui en convaincra d'autres comme je le connais :slight_smile:

···

Le lundi 7 septembre 2009, Valentin Villenave a écrit :

Rédiger du code LilyPond entraîne une démarche de réflexion et de
description de la musique extrêmement intéressante auprès des
débutants (enfants comme adultes). C'est pour mes élèves (même jeunes,
surtout jeunes) un moyen de s'approprier le langage musical d'une
façon différente et très complémentaire de l'apprentissage de la
musique, solfège etc.

--
Cordialement, Daniel Cartron
« Le rire n'est jamais gratuit : l'homme donne à pleurer mais prête à rire. »
Pierre Desproges - Fonds de tiroir

Je n'ai ni votre expérience pédagogique, ni votre expérience musicale. J'écoute donc votre opinion avec attention.
Vous conviendrez toutefois que vous êtes un professeur de Lilypond particulièrement compétent
et donc je peux comprendre que vos élèves soient enthousiastes.

J'ai d'abord utiliser le crayon et le papier, puis lilypond et ensuite des logiciels WYSIWYG et MuseScore.
Je continue à utiliser lilypond aujourd'hui pour les raisons que j'ai indiqué, mais je pense vraiment que les approches sont complémentaires.

Je ne pense pas que les gens soient habitués à un logiciel graphique, mais plutôt au coté visuel d'une partition.
Voir et écouter la musique que l'on écrit est la manière "ancestrale" celle du papier et de l'instrument.
Manipuler le coté graphique directement a donc un attrait certain.

Lilypond offre la possibilité d'ecrire la musique différemment et c'est très bien, surtout
avec un prof compétent à coté de soi ou une envie suffisante pour fouiller la doc ou poser des questions ici.
Il fournit en plus une sortie magnifique et est extensible pour les plus courageux.

MuseScore offre la possibilité (libre) d'écrire la musique directement sur la feuille et de la jouer. C'est très bien aussi et répond
à un besoin que la communauté du libre n'avait pas encore adressé.
Je pense que ces deux logiciels libres ont leurs publics mais que ces publics sont loin d'être disjoints.

Lasconic

Ma seule piste serait : essayer de lui faire LilyPonder une musique
qu'il connaît bien, et chanter en écrivant le nom des notes -- mais ça
ne marche pas pour tout le monde :wink:

Valentin

···

2009/9/7 Daniel Cartron <****@****>:

Donc toute piste est la bienvenue pour en faire un lilypondeur convaincu. Et
qui en convaincra d'autres comme je le connais :slight_smile:

Bonjour

Les gens qui sont habitués à un logiciel graphique ont énormément de
mal à se faire à une interface textuelle, ...

La chose est très différente dans le cas de quelqu'un qui découvre l'édition musicale par le biais du code. .../... il s'agit pour eux
de "concevoir" plutôt que de "voir".

Paradoxalement on peut transposer pour l'œil:
la même difficulté est rencontrée en 3D avec le logiciel Pov-Ray (http://povray.org) qui est un descripteur de scènes. Les Utilisateurs qui commence avec une interface où l'on voit ce que l'ont fait ont énormément de mal à imaginer un volume en code.

Exemple d'une sphère
http://users.skynet.be/bs936509/povfr/objets/obj-solide-sphere.htm

Pub ( vieilles scènes tout en code )
Où pousse les guitares ?
http://cathemline.org/povcheri/pov-images/guitare.jpg
La chambre de la guitare
http://cathemline.org/povcheri/pov-images/arbre_guitare.jpg

Cordialement,

···

--
Martial

Arff avec lui ça marchera pas, il a trop d'oreille (dû à sa formation initiale
musique trad sûrement), pendant ses cours de sax il faisait juste semblant de
lire la partition, mais en fait il l'avait mémorisée après une seule écoute...

C'est pas qu'il aime pas le solfège, simplement ses oreilles sont plus efficaces
que ses yeux...

···

Le lundi 7 septembre 2009, Valentin Villenave a écrit :

2009/9/7 Daniel Cartron <****@****>:
> Donc toute piste est la bienvenue pour en faire un lilypondeur convaincu.
> Et qui en convaincra d'autres comme je le connais :slight_smile:

Ma seule piste serait : essayer de lui faire LilyPonder une musique
qu'il connaît bien, et chanter en écrivant le nom des notes -- mais ça
ne marche pas pour tout le monde :wink:

--
Cordialement, Daniel Cartron
« Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu'ils
peuvent donner. »
Tristan Bernard

Je n'ai ni votre expérience pédagogique, ni votre expérience musicale.
J'écoute donc votre opinion avec attention.

Je ne me prévaux d'aucune vérité définitive :slight_smile:

Vous conviendrez toutefois que vous êtes un professeur de Lilypond
particulièrement compétent
et donc je peux comprendre que vos élèves soient enthousiastes.

Lors d'une séance d'initiation, l'enthousiasme n'apparaît que lorsque
le premier fichier PDF apparaît et qu'ils l'ouvrent pour voir la
musique qu'ils ont conçue "en pensée" ou en mots, se réaliser sous
forme d'une "vraie" partition comme ce à quoi ils sont habitués.

J'ai d'abord utiliser le crayon et le papier, puis lilypond et ensuite des
logiciels WYSIWYG et MuseScore.

Au temps pour moi. Comme quoi il n'existe pas de "profil type".

Je continue à utiliser lilypond aujourd'hui pour les raisons que j'ai
indiqué, mais je pense vraiment que les approches sont complémentaires.

Je ne pense pas que les gens soient habitués à un logiciel graphique, mais
plutôt au coté visuel d'une partition.

J'approuve.

Voir et écouter la musique que l'on écrit est la manière "ancestrale" celle
du papier et de l'instrument.

J'approuve moins. Je ne sais ce que vous entendez exactement par là,
mais pour moi le plus naturel (ou "ancestral") est plutôt d'écouter
puis de chercher à reproduire ce qu'on a entendu, par le chant, la
percussion, ou un instrument. À mon avis le fait de "voir" du papier
se situe à un niveau différent, et c'est toute la difficulté (et là où
LilyPond peut aider) de faire le lien entre ces deux plans.

Manipuler le coté graphique directement a donc un attrait certain.

... Et c'est là que je cesse de vous rejoindre. Manipuler le côté
graphique (en particulier sur un écran) est une activité
essentiellement, purement, graphique. Que cela ait un attrait, je n'en
disconviens pas, mais pas plus qu'un logiciel de dessin. Or ce que
nous cherchons est à s'approprier le langage musical.

Dans ce cadre LilyPond, agissant comme un traducteur, permet de
reconstituer exactement la démarche *inverse* de l'aprentissage
classique (déchiffrage d'une partition, suivre avec son doigt sur le
papier, etc) : au lieu de partir de l'écrit et de reconstituer des
notes (et éventuellement, mais beaucoup plus tard, un sens musical),
on part de l'_essentiel_ : le nom des notes. Et une fois que les
élèves ont compris qu'il fallait parler à LilyPond dans une "langue"
spéciale, l'attrait de la manoeuvre réside dans le fait qu'apprendre
la langue de LilyPond, c'est aussi apprendre le langage musical : noms
de notes, compter les temps pour faire tenir le bon rythme dans la
mesure, etc.

Lilypond offre la possibilité d'ecrire la musique différemment et c'est très
bien, surtout
avec un prof compétent à coté de soi ou une envie suffisante pour fouiller
la doc ou poser des questions ici.
Il fournit en plus une sortie magnifique et est extensible pour les plus
courageux.

Oui. Non seulement c'est un résultat magnifique pour qui est habitué
aux partitions faites à la va-vite, mais même pour quelqu'un peu
familier cette partition a un charme certain : c'est qu'on l'a créée
*soi-même*, et qu'elle ne contient pas une note, pas un signe que l'on
ait pas indiqué soi-même.

Là où le logiciel graphique démystifie le processus, LilyPond procède
par magie, le code source étant la formule magique à formuler de façon
correcte pour obtenir le résultat.

(Décidément, ce sujet me rend lyrique.)

MuseScore offre la possibilité (libre) d'écrire la musique directement sur
la feuille et de la jouer. C'est très bien aussi et répond
à un besoin que la communauté du libre n'avait pas encore adressé.

Il en existe d'autres dans le monde Libre : Jazz++ depuis longtemps,
NoteEdit puis Canorus, RoseGarden (trrès laid, nous sommes
d'accord)... Et le retour incroyable de Denemo, que tout le monde
croyait (légitimement) mort et enterré.

Je pense que ces deux logiciels libres ont leurs publics mais que ces
publics sont loin d'être disjoints.

Il est certain que Lilypond apporte un paradigme de représentation de
la musique complètement nouveau ; faute d'expériences à grande échelle
il est encore trop tôt pour distinguer ses avantages dans le domaine
éducatif, mais les balbutiements (que ce soit mes stages ou la classe
de Francisco Vila en Espagne) sont en tout cas prometteurs.

Cordialement,
Valentin

···

2009/9/7 Lasconic <****@****>:

C'est *exactement* comparable. Et je comprends tout à fait la logique
qui sous-tend pov. (Sauf que l'idée de mélanger des images au code
pour les textures me rend malade, mais c'est un autre problème.)

On pourrait aussi citer les glyphes de LilyPond, qui sont tous
entièrement codés à la main en Metafont.

Valentin

···

2009/9/7 Martial <****@****>:

Paradoxalement on peut transposer pour l'œil:
la même difficulté est rencontrée en 3D avec le logiciel Pov-Ray
(http://povray.org) qui est un descripteur de scènes. Les Utilisateurs qui
commence avec une interface où l'on voit ce que l'ont fait ont énormément de
mal à imaginer un volume en code.

Article très intéressant, merci beaucoup.

Je ne sais pas comment ça se passe la gestion des droits d'auteurs dans
l'enseignement français, mais en Belgique, les activités d'exécution et de
diffusion d'exécutions ne sont pas soumises aux droits d'auteurs si elles
ont lieu dans l'exercice normal des cours (cours eux-mêmes, auditions de
classes, examens).

Ça ne supprime pas le problème des photocopies, mais un professeur pourra,
sans tomber dans l'illégalité, faire entendre le Sacre du printemps,
transcrire le finale de l'oiseau de feu pour la classe d'ensemble, et. sans
devoir de droits d'auteurs.

Concernant les photocopies, une tolérance est appliquée qui permet de copier
de courts extraits, pourvu que l'enseignant ait la partition originale (2-3
pages du Sacre pour montrer aux élèves par exemple).

Ce n'est pas en soi une solution, mais c'est mieux que rien avec les
musiques dites "protégées".

Dernière précision: la durée d'application des droits est de 70 ans à partir
de l'année de mort du compositeur (Ravel est donc dans le domaine public
pour nous)

···

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